jeudi 24 juillet 2008

The Herbaliser: same as it never was?!

Juin 2008, au coin d’un site Internet j’apprends qu’Herbaliser sort un nouvel album. Réaction n°1 : une excitation mêlée à une certaine angoisse, excitation de découvrir un nouveau disque d’un de mes groupes préférés celui qui m’a fait découvir le Hip Hop, et l’angoisse de la déception, probabilité grandissante au vu de leur 15 ans sans faux pas : statistiquement, plus le temps avance plus il y a des chances qu’ils se plantent !

Réaction n°2 : mais ?? Je suis au courant que maintenant ? Comment ça se fait ?? En cherchant un peu, je trouve vite la réponse : The Herbaliser a quitter l’écurie anglaise Ninja Tune pour le plus confidentiel mais non moins respectable label K7 ! bah pourquoi pas, après tout un peu de changement. On continue le farfouillage du web… nouvelle info : un nouveau membre, ok, ha c’est une chanteuse….NOOOOOOOOONNNNNNNN…… Et là pendant quelque instant dans mon esprit tout s’écroule… Mes apprioris sur les chanteuses (je n’aime pas trop les filles qui chantent) me retournent, les suppositions les plus folles m’arrivent à l’esprit : La chanteuse, la fausse bonne idée qui va tout gâcher, Ninja Tune ne produit pas car l’album est mauvais, K7 en profite, car il est quand même dur de dire non à Herbaliser, et puis s’ajoute toutes les rumeurs entendues comme quoi le groupe ne s’entendaient plus…

Ok ! On se reprend, le mieux à faire c’est de l’écouter.

Play : le disque commence, une voix un peu d’outre tombe qui nous répète « same as it never was »… Rien de rassurant. Et d’un coup un petit cuivre brillant, des bongos, tout doucement, un gong, et la guitare funky nous entraîne vers un refrain beaucoup plus cuivré et quelques scratchs discrets et bien placés de Teeba qui nous disent « say hey !!! », je souffle, essuie les gouttes de sueurs froides sur mon front, lache un « hey ». Mon visage se déride, un peu rassuré, jusqu’au petit solo de sax, qui finit de marquer en grand mon sourire : on est bien sur une intro d’Herbaliser ! Enfin, un funky Herbaliser qui aurait laissé les caves Londoniennes pour des bouffés au grand air en Nouvelle Orléans !

Deuxième morceau : Ha, la nouvelle chanteuse est crédité sur la tracklist, les choses sérieuses commencent. Un bon break de batterie Hip Hop pour asseoir le morceau, puis une guitare funky, on a là la trame principale de l’album. Puis vient la chanteuse, je suis soulagé c’est pas trop mal, même si les textes laisse à désirer. Mais bon on est dans la soul et le funk, c’est plus tout à fait le même terrain. Les cuivres pêtent, répondent à la guitare, soutenue par quelques scratchs et des cœurs qui donnent envie de chanter. Ce Morceau est l’archétype des compos chantées et tout ça nous donnent quelques tubes qui feront bouger les fesses pendant les belles soirées d’été (je pense notamment au « Clap your hands »).

Mon enthousiasme va grandissant au fur et à mesure des pistes qui avancent, avec les mêmes proportions que j’aime chez Herbaliser, le mélange d’instrus pure et dure et de morceaux rappés (et chantés dorénavant !). On retrouve donc en featuring la toujours présente Jean Grey, toujours aussi à l’aise sur les instrus des londoniens et dans le story telling. Et deux MC inconnus pour moi : Yungun et More or Less. Tout les deux convaincant (un excellent "Game Set and Match" construit sur une boucle d’accordéon soutenu par les cuivres et même une mandoline nous faisant passer de la France à l’Italie en un refrain).

Quant aux morceaux uniquement instrumentaux, on retrouve la marque de fabrique du groupe depuis « Something wicked this way comes ». C'est-à-dire des morceaux basés sur la variation de thèmes et les refrains de cuivres entrecoupés de gros breaks de batteries. On est dans des atmosphères assez contradictoire sur un même morceau : une rythmique sombre avec des vents dans les graves et ceci attendrie par des violons sautillants, une mandoline ou un xylophone. Le tout se concluant dans des explosions chaleureuses où chaque instrument part dans sa propre direction dans un bordel contrôlé et ahurissant. Et tout ça en restant funky. Parce que, oui, il ne faut pas perdre de vu que le mettre mot de cette album c’est « funk your soul ».

Pour conclure, une nouvelle fois Herbaliser me ravit, un album riche et varié, cohérent, d’une accessibilité remarquable et surtout trans-genre. Les qualificatifs des grands groupes !

Alors que dire de plus: pas besoin d'aimer le Hip Hop, pas besoin d'être familier du jazz, il faut juste aimer la musique, c'est ça The Herbaliser, la bonne musique pour tous! Ha si une dernière chose: allez les voir en concert!


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Dates de concert et morceaux en écoute sur leur myspace

vendredi 18 juillet 2008

Fuck For the Forest (un cri dans la foret)

Fuck For Forest est une association norvégienne dont le but est de récolter des fonds pour la préservation de la nature.
Elle a été fondée en 2003 par Leona Johansson et Tommy Hom Ellingsen. Son principal moyen d'attirer des donations est l'ouverture d'un site pornographique en 2003, l'adhésion permettant de récolter les fonds qui sont ensuite redistribués à d'autres associations présentes sur le terrain.
Cependant toutes les associations n'acceptent pas ces dons : le WWF a par exemple refusé ces dons.


Ce site a été monté avec des subventions du gouvernement de la Norvège (durant les 6 premiers mois), qui a stoppé son financement après avoir appris l'utilisation qui en était faite.
Aujourd'hui installée à Berlin, l'association finance deux projets de reforestation au Costa Rica.
Tommy Hom Ellingsen et Leona Johansson ont été condamné par la justice de leur pays en 2004 pour avoir pratiqué un acte sexuel en public sur scène lors d'un concert du groupe de heavy metal The Cumshots, ceci dans le but de faire connaître leur site internet.

mercredi 9 juillet 2008

Guillaume Bresson


Je vais vous parler aujourd’hui de Guillaume Bresson, jeune artiste peintre français, diplômé des Beaux-Arts de Paris. N’ayant pas grande autorité en matière d’appréciation et de critiques d’art (à part l’affectif…), cet article est grandement inspiré du dossier de presse et de critiques péchés çà et là. Vous m’excuserez donc pour le manque de rigueur dans l’utilisation du vocabulaire artistique…

A la vue des peintures du guillaume Bresson une certaine ambiguïté nait, on se perd dans une œuvre contemporaine mais fortement imprégner par l'histoire de l'art: Tout d'abord, les peintures de Guillaume Bresson nous rappellent les grandes œuvres de la peinture historique telles que celles de Delacroix par exemple : il est en effet dur de ne pas penser immédiatement à la peinture de « La Liberté Guidant le Peuple » représentant Marianne sur les barricades. L’utilisation très accentuée du clair obscur rappelle quant à elle les peintures de Caravage. Et l’hyper réalisme des peintures renforce cette sensation d’une inspiration puisée dans une peinture plus ancienne aux codes parfaitement établis (que malheureusement je ne suis pas capable de déchiffrer, juste capable d’appréhender leur présence…).
Mais les Peintures de Guillaume Bresson sont aussi ultra contemporaines (dans le sens qu’elles se rattachent à notre époque) : d’une part par son coté photographie du à l’utilisation du noir et du blanc, et par cette sensation de captation d’un mouvement particulier, figé tel qu’il le serait sur la pellicule ; Et deuxièmement par ce qu’elles représentent : des scènes de violences urbaines, dans des lieux de non droits avec des lumières blafardes, violentes mais restreintes dans l’espace (les néons).
De façon plus professionnelle, le dossier de presse décrit les peintures de Guillaume Bresson ainsi : « Telles des reprises contemporaines des oeuvres du Caravage, ces tableaux épiques rappellent des combats de gladiateurs ou des scènes de frondes. Dans un environnement quasi bicolore et très contrasté, des silhouettes fendent l’obscurité et décrivent dans un élan de vie toute leurs énergies. S’affrontant l’un contre l’autre, les corps décrivent une chorégraphie dont la violence brise le silence des lieux. Ces scènes de luttes, fictives ou réelles, capturent tel un flash l’expression d’une révolte humaine refusant sa condition précaire. Ces oeuvres grands formats, pleines de vitalité, véritables mythologies contemporaines, nous invitent à partager les blessures d’une humanité à vif ».

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Les peintures en plus grand
une critique de Magali Lesauvage sur art-paris.com

mardi 8 juillet 2008

Les gouttes de Dieu


En voila un bon manga qui nous change (malgré tout le bien que j'en pense) des héros mal coiffés qui se battent à coup de poings et se lancent des grenouilles au visage. Dans cette oeuvre publiée chez Glénat, les auteurs; Tadashi Agi au scénario ("Get Backers" sous le pseudo Yuya Aoki) et Shu Okimoto au dessin, nous entraînent dans l'univers oenologique qu'ils dépoussièrent en racontant l'histoire de Shizuku, qui doit affronter son "frère" adoptif afin d'hériter de la fortune de son père, oenologue célèbre. L'intérêt de ce manga est, qu'en plus du plaisir de la lecture, il y a celui de la découverte. En effet, écrit par un passionné, l'ouvrage regorge de références à tel point qu'il a dopé les ventes de vins au Japon et en Corée. De plus, à la fin de chaque tome, un dossier d'environ dix pages nous livre des infos pratiques pour déguster et apprécier les différents vins. De quoi nous faire rougir petits français que nous sommes, de connaître si peu ce sujet, partie importante de notre patrimoine.

lundi 7 juillet 2008

Sharon Jones en quelques affiches (part4)











Sharon Jones en quelques affiches (part3)





Sharon Jones en quelques affiches (part2)






Sharon Jones en quelques affiches (part1)






The fabulous Sharon Jones with the Dap-Kings

en live

Amy Winehouse is a fake!

Derrière ce titre racoleur et légèrement subversif, se manifeste une injustice comme le business de la musique aime tant créer. Hé oui, malgré le talent indéniable de la chanteuse (en studio du moins…), il faut quand même faire savoir que non, Amy Winehouse n’est pas à l’origine de se retour à la Soul, et dans l’esprit pionnier de ce revival, elle n’en est que la manifestation entertainement ! Les réels exhumeurs de la soul à la 60’s/70’s sont Daptone Records, ainsi que Sharon Jones et les Dapkings.

Qu’est qui me permet d’affirmer ça : 2 choses, la première, l’antériorité du travail de Daptone Records et Sharon Jones (13 ans que Sharon tourne dans le monde entier) par rapport au succès de Back to Black de Amy ; la deuxième, le fait que Amy affirme elle-même être influencée par Sharon Jones. Amy étant allé jusqu’à enregistrer son album dans le studio « House of Soul » de Daptone Records avec les Dap kings… On n’est pas loin de la groupie qui copie son idole…

Daptone records alors :

Daptone est un label créer en 2002 sur les cendres d'un autre label.déjà bercé par la Soul. Le secret de Daptone Records, c'est de travailler avec des équipements d’une autre époque : les producteurs créent leur esthétique sonore avec des magnétophones des années 60, donnant ainsi une tonalité vintage rappelant le grésillement des 33 tours. Utiliser du vieux matériel est loin d’être une solution de facilité, les musiciens n’ayant quasiment pas le droit à l’erreur : fausses notes et erreurs de rythme ne peuvent pas être corrigées à l’ordinateur. Mais le jeu du perfectionnisme en vaut la chandelle : un son authentique et une maîtrise des morceaux qui fatalement se ressent ensuite sur scène!


follow the link :
http://www.myspace.com/sharonjonesandthedapkings

site de daptone records

dimanche 6 juillet 2008

WARREN SUICIDE _FULFORD VIDEO

Le clip officiel. Pour profiter de cette anim do it yourself. dans la plus pure tradition punk.

Warren Suicide - Fullford

Petite illustration du mouvenement élèctroclash avec les berlinois de warren suicide. A noter l'éxélente réalisation visuel de ce groupe particuliérement riche.

Encore quelques affiches de concerts






Toujours des affiches éléctroclash






Aaffiches de concerts éléctroclash






Quelques affiches tirées du milieu électroclash