samedi 18 octobre 2008

jazz and hip hop, some more?


Voilà ! Après un premier podcast concernant le jazz et le hip hop, j’avais comme un goût de pas fini. Donc tendez vos auges, y’a du rab ! et c’est ici !


Tout d’abord, pour commencer doucement, un petit Herbaliser : Mr Chombee has the flaw de l’album Blow Your Headphone de 1997. Suivant la formule Herbaliser : des cuivres, des congas, des breaks de batterie des scratchs bien placés, une ambiance enfumée de club de jazz.

On quitte l’Angleterre pour un grand écart transatlantique : The Troublemakers. Producteurs marseillais, ils aiment mélangés dans leur musique apports électroniques (samples, boite à rythme) et prises direct d’instruments. Sur cet album sont présents Bumcello (bassiste-violoncelliste et batteur de M), Magic Malik (flutiste de M toujours) et Gift Of Gab, MC américain de la côte ouest. Gift Of Gab est un MC de talent ayant débuté au sein du Quannum Project au côté entre autre de DJ Shadow, et membre actuel de Blackalicious et Mighty Underdogs (un des buzz de la rentrée avec N.A.S.A., deux affaires à suivre…). Le morceau And Music’s Everywhere est tiré de l’album Express Way signé sur le label de jazz Blue Note.

Suite du voyage : Afrique du Sud avec Tumi and The Volume et leur album éponyme et le morceau Bergman’s Theory. Tumi and the Volume est un groupe de Hip Hop jazz avec une formation instrumentale : batterie, basse, guitare, et de temps en temps des cuivres ; comme pour ce morceau un peu circus. Ils se sont construits sur scène, et l’album, par les compositions, le son, reflète bien cet état de lieu.

Youngblood Brass Band : l’énergie explosive du punk (la section rythmique ne ménage pas ces futs), la bonne humeur des fanfares, le phrasé hip hop et la composition jazz. Le morceau s’appelle Round One, tour de chauffe de leur premier album Center : Level : Roar. A voir en concert (il parait…).

Evidement le voyage ne peut pas éviter la case New York : on commence avec J-Live, MC-Scratcheur-prof d’anglais (un temps). Sur une boucle simple et soul, lui et ces deux copains Oddissee et Posdanous pausent leur flows en laissant s’exprimer une trompette jazzy s’accoquinant avec les pédales d’effets. Le morceau The Upgrade vient de l’album Then What Happened ?.

On continue avec Antipop Consortium versus Matthew Shipp. La rencontre entre le pianiste et les tueurs de tube, nous donne un morceau de jazz avec une rythmique lourde et un piano aériens sur lesquels se pausent des flow arrythmiques. Le morceau A Knot In Your Bop est tiré de l’album APC versus Matthew Shipp.

On traverse les states pour la Californie à l’aide de quelques notes de piano n’ayant rien à faire ici, à part à servir de transition… (Karl Hector And The Malcoums, Timely Interrupted de Sahara Swing). Nous voilà donc à Los Angeles avec Oh No, petit frère de Madlib, présent sur la compil n°1. Ce morceau Black est tiré de l’album Exodus Into Unheard Rhythms. Le concept du disque est de sampler uniquement des morceaux du compositeur de jazz Galt McDermot, malheureusement plus connu pour la bande original de Hair que pour son travail dan le jazz… il en sort un album cohérent, groovy sur lequel vient poser une palanpé de MC. Black parle donc de la condition afro-américaine (Mr Cosby? What’s the benefit to be black in America, suivit d’un sample de Public Enemy : toute l’ambigüité de la culture afro-américaine : entre assimilation et afro-centrisme).

On continue avec deux morceaux, qui je dois l’admettre non pas tout à fait leur place ici… Mais c’est moi qui décide et je vous emmerde !

Donc pour commencer, on retourne à New York, en faisant explosé notre cotât carbone, pour un Bop Hop de Brooklyn Funk Essentials (sur l’album Cool And Easy And Steady). Un de mes morceaux préférés, même s’il vieilli un peu. Jazz et Funk quelques scratchs et un peu de rap (l’alibi Hip Hop) sur un refrain Brooklyn, Queens and Bronx Get Yourself Together fédérateur. Chacun y va joyeusement de son petit solo. Let’s get party !!!

On part maintenant dans les contrés nordique de l’Europe avec Bugge Wesseltoft pour un Sharing, se déployant doucement pour un final de cuivre, de scratchs, de contrebasse et de piano ; dans un joyeux bordel.

On revient en France, avec le Black Popeye alias Oxmo Puccino. Le morceau Tito est un des chapitres de son audio-film le Lipopette Bar, histoire Noire en musique tournant autour de la faune trainant dans ce bar. Accompagné par le Jazzbastard band et signé sur le Label Blue Note, Oxmo arrive à nous affranchir des images, ses textes et sa musique suffisent à raconter l’histoire, notre imagination faisant le reste.

Back to New York (once again…) avec El P et Get Modal tire de son High Water, album de jazz. El P est un des producteurs de Hip Hop les plus talentueux. Mais il est aussi l’excellent directeur du label hip hop Dej Jux, label New Yorkais de grande créativité ou on retrouve entre autre Aesop Rock (MC d’envergure) et son comparse de producteur Blockhead (je vous en reparlerais un jour). Ici il œuvre en tant que chef d’orchestre et beat-maker (la rythmique quoi).

La conclusion est de Oh No et donc de Galt McDermot, toujours sur l’album Exodus Into Unheard Rhythms, pour finir doucement…

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