Nouvelle année, nouveau podcast (ici)! oui mais pas des nouveautés. En fait ce podcast est en complément du « best of 2008 » publié récemment. Je re-situe. Cette compile regroupe un morceau de chaque album que j’ai considéré comme intéressant sorti en 2OO8. Intéressant ne voulant pas dire qu’il ont été les albums que j’ai préféré, même si certain en font parti, mais plutôt les albums méritant un peu de mise en lumière, et avec un accessibilité indéniable : rien de complètement obscure ou hardcore. Les morceaux ont été choisi avec un souci d’homogénéité de l’ensemble et pour une écoute ne demandant pas de cadre particulier : en bossant, avec du monde autour, en faisant la bouffe, ou au casque dans le train.
On commence avec Sound Of de Clutchy Hopkins de l’album Walking backward. Mais qui est Clutchy Hopkins ? Personne ne sait vraiment, même si les rumeurs les plus farfelus circulent lui donnant une dimension mystique, volatile et intemporelle ; exactement comme sa musique…
Blow The Horns On’Em de Madlib et Guilty Simpson. Le morceau vient de l’album WLIB AM: King Of The Wigflip, émission de radio virtuel de Madlib autant que condensé des capacité du bonhomme : du gros Hip Hop West Coast, du minimaliste, des beats envoutants et enfumés, de la soul (plus ou moins mièvre…) ou encore de l’électro : tout les talents de beatmaker hi hop de Madlib sur un seul album.
On continue ensuite avec un morceau de Blues, bien nommé Same Old Thing de The Black Keys. Leur album Attack and Release est produit (dans le sens mixé, supervisé, dirigé et non financé) par Danger Mouse. Danger Mouse ? hé bien c’est l’homme qui se cache derrière la musique de Gnarls Barkley et est aussi le comparse de Damon Albarn sur le dernier Gorillaz, pour situer le garçon !
Il y a quelques années, début des années 2000, la cote ouest américaine a vu naitre un mouvement de hip hop, sombre, expérimental, post et cérébral : la galaxie Anticon. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Hé bien plus grand chose à vrai dire, si ce n’est Why ?. Mais étrangement, Why ? produit une espèce de folk, rock avec un brin d’electro, plus grand chose à voir avec le mouvement d’origine. Le morceau s’appelle Song Of The Sad Assasin.
La suite est assurée par the Notwist et le morceau Hands on Us de l’album The Devil, You + Me. The Notwist est un groupe allemand. Musique langoureuse, atmosphérique et reposante, n’empêchant pas quelques envolées musicales.
En fait, d’Anticon, il reste aussi Subtle mené par Dose One, même si ceux-ci sont signés sur un autre label (Lex en fait). Le morceau s’appelle The No et vient de Exiting Arm, troisième volet de la triologie Subtle. L’évolution est sensiblement la même que celle de Why ?
On passe ensuite à The Herbaliser, et le morceau Amores Bongo de leur dernier album Same As It Never Was. Pour plus d’infos je vous invite à fouiller les pages du blog, une chronique assez détaillé s’y trouve.
The Mars Volta, voilà un grouope de rock qui balance, ça joue, ça joue et ça joue. Mais en plus d’être très technique et dense, une sorte de funk sous-jacent permet de garder tout ça ludique. Du gros son que ce Wax Simulacra tiré de The Bedlam in Goliath.
On retrouve ensuite des morceaux d’album déjà chroniqués dans ces lignes : Comptez Les Heures de Psykick Lyrikah sur l’album Vu D'ici DLZ de TV On The Radio sur l’album Dear Science Et Clap Your Head de Cyesm de l’album Oops I Dig It Again. Donc fouiller les pages pour plus d’infos.
La suite est assurée par le Funk de Connie Price and The Keystone accompagné par le chanteur rappeur Aloe Blacc. Tell Me Something est tiré de l'album éponyme. On y retrouve pas mal des chanteurs et rappeurs de l'univers Stones Throw. Très West Coast tout ça.
Encore un morceau tiré d’un album chroniqué sur le blog : Rush Hour de Karl Hector & The Malcouns Jazz tiré de l’album Sahara Swing.
On fini avec EZ3kiel, groupe qu’on (normalement) ne présente plus. The Wedding, illustrant très bien l’expression Noce Funèbre, est un parfait exemple de la nouvelle direction qu’ils ont pris : émancipation du genre dub et apport plus présent d’instruments traditionnells enrichissant les compositions et jouant sur les variations de thème.
Voilà ce qui est de 2008 en musique, pas mal de bonnes choses, mais rien d’extraordinaire à mon gout : peu de surprise mais plein de confirmations. On peut quand même noté que 2008 aura été une année moyenne pour le hip hop avec quelques flops (The Mighty Underdogs, The Cool Kids,…) après pourtant de sacré buzz. Tant pis !
Récapitulatif:
Sound Of; Walking Backwards;Clutchy Hopkins
Blow The Horns On 'Em; WLIB AM: King Of The Wigflip; Guilty Simpson et Madlib
Same Old Thing; Attack & Release; the Black Keys
Song Of The Sad Assasin; Alopecia; Why?
Hands on Us; The Devil, You + Me; The Notwist
The No; Exiting Arm; Subtle
Amores Bongo; Same As It Never Was; The Herbaliser
Wax Simulacra; The Bedlam in Goliath; The Mars Volta
Comptez Les Heures; Vu D'ici; Psykick Lyrikah
DLZ; Dear Science; TV On The Radio
Clap Your Head; Oops I Dig It Again; Cyesm
Tell me feat Aloe Blacc; Tell Me Something; Connie Price and The Keystones
Rush Hour; Sahara Swing; Karl Hector & The Malcouns
The Wedding; Battle Field; EZ3kiel
On commence avec Sound Of de Clutchy Hopkins de l’album Walking backward. Mais qui est Clutchy Hopkins ? Personne ne sait vraiment, même si les rumeurs les plus farfelus circulent lui donnant une dimension mystique, volatile et intemporelle ; exactement comme sa musique…
Blow The Horns On’Em de Madlib et Guilty Simpson. Le morceau vient de l’album WLIB AM: King Of The Wigflip, émission de radio virtuel de Madlib autant que condensé des capacité du bonhomme : du gros Hip Hop West Coast, du minimaliste, des beats envoutants et enfumés, de la soul (plus ou moins mièvre…) ou encore de l’électro : tout les talents de beatmaker hi hop de Madlib sur un seul album.
On continue ensuite avec un morceau de Blues, bien nommé Same Old Thing de The Black Keys. Leur album Attack and Release est produit (dans le sens mixé, supervisé, dirigé et non financé) par Danger Mouse. Danger Mouse ? hé bien c’est l’homme qui se cache derrière la musique de Gnarls Barkley et est aussi le comparse de Damon Albarn sur le dernier Gorillaz, pour situer le garçon !
Il y a quelques années, début des années 2000, la cote ouest américaine a vu naitre un mouvement de hip hop, sombre, expérimental, post et cérébral : la galaxie Anticon. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Hé bien plus grand chose à vrai dire, si ce n’est Why ?. Mais étrangement, Why ? produit une espèce de folk, rock avec un brin d’electro, plus grand chose à voir avec le mouvement d’origine. Le morceau s’appelle Song Of The Sad Assasin.
La suite est assurée par the Notwist et le morceau Hands on Us de l’album The Devil, You + Me. The Notwist est un groupe allemand. Musique langoureuse, atmosphérique et reposante, n’empêchant pas quelques envolées musicales.
En fait, d’Anticon, il reste aussi Subtle mené par Dose One, même si ceux-ci sont signés sur un autre label (Lex en fait). Le morceau s’appelle The No et vient de Exiting Arm, troisième volet de la triologie Subtle. L’évolution est sensiblement la même que celle de Why ?
On passe ensuite à The Herbaliser, et le morceau Amores Bongo de leur dernier album Same As It Never Was. Pour plus d’infos je vous invite à fouiller les pages du blog, une chronique assez détaillé s’y trouve.
The Mars Volta, voilà un grouope de rock qui balance, ça joue, ça joue et ça joue. Mais en plus d’être très technique et dense, une sorte de funk sous-jacent permet de garder tout ça ludique. Du gros son que ce Wax Simulacra tiré de The Bedlam in Goliath.
On retrouve ensuite des morceaux d’album déjà chroniqués dans ces lignes : Comptez Les Heures de Psykick Lyrikah sur l’album Vu D'ici DLZ de TV On The Radio sur l’album Dear Science Et Clap Your Head de Cyesm de l’album Oops I Dig It Again. Donc fouiller les pages pour plus d’infos.
La suite est assurée par le Funk de Connie Price and The Keystone accompagné par le chanteur rappeur Aloe Blacc. Tell Me Something est tiré de l'album éponyme. On y retrouve pas mal des chanteurs et rappeurs de l'univers Stones Throw. Très West Coast tout ça.
Encore un morceau tiré d’un album chroniqué sur le blog : Rush Hour de Karl Hector & The Malcouns Jazz tiré de l’album Sahara Swing.
On fini avec EZ3kiel, groupe qu’on (normalement) ne présente plus. The Wedding, illustrant très bien l’expression Noce Funèbre, est un parfait exemple de la nouvelle direction qu’ils ont pris : émancipation du genre dub et apport plus présent d’instruments traditionnells enrichissant les compositions et jouant sur les variations de thème.
Voilà ce qui est de 2008 en musique, pas mal de bonnes choses, mais rien d’extraordinaire à mon gout : peu de surprise mais plein de confirmations. On peut quand même noté que 2008 aura été une année moyenne pour le hip hop avec quelques flops (The Mighty Underdogs, The Cool Kids,…) après pourtant de sacré buzz. Tant pis !
Récapitulatif:
Sound Of; Walking Backwards;Clutchy Hopkins
Blow The Horns On 'Em; WLIB AM: King Of The Wigflip; Guilty Simpson et Madlib
Same Old Thing; Attack & Release; the Black Keys
Song Of The Sad Assasin; Alopecia; Why?
Hands on Us; The Devil, You + Me; The Notwist
The No; Exiting Arm; Subtle
Amores Bongo; Same As It Never Was; The Herbaliser
Wax Simulacra; The Bedlam in Goliath; The Mars Volta
Comptez Les Heures; Vu D'ici; Psykick Lyrikah
DLZ; Dear Science; TV On The Radio
Clap Your Head; Oops I Dig It Again; Cyesm
Tell me feat Aloe Blacc; Tell Me Something; Connie Price and The Keystones
Rush Hour; Sahara Swing; Karl Hector & The Malcouns
The Wedding; Battle Field; EZ3kiel
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