La paternité (et la propriété) du terme Electroclash revient à Larry Tee, organisateur et entrepreneur des festivals éponymes sur New York au début de la décennie, qui regroupaient des artistes comme Chicks on Speed, Fischerspooner, Adult., Peaches ou Ladytron.
C'est la presse internationale qui a fait de ce nom de manifestation un genre musical. Néanmoins, le peu de cohérence entre les différents artistes censés appartenir à ce genre laisse penser que l'electroclash est plus une étiquette journalistique et un coup marketing, qu'une réelle subdivision de la musique électronique. Rien ne se perd, rien ne se crée, l'électro-clash puise ses sources auprès des courants futuristes du début du siècle, des musiques asiatiques et africaines, de l'électroacoustique (Karlheinz Stockhausen ou Pierre Henry ). Viennent ensuite se greffer les autres influences italo Disco à la Giorgio Moroder définitivement orientés dancefloor
L'electroclash est très schématiquement la rencontre des sonorités techno, pop, disco, new wave, EBM et new beat issues des eighties. Il en ressort des productions majoritairement au format pop et disco-pop, martelée de techno-beat, destinées au dancefloor, mais avec des paroles moins hédonistes et une ambiance plus sombre par rapport à la house traditionnelle.
L'electroclash est toutefois principalement marqué par un esprit rock et punk, d'où l'association du mot Clash au mot electro, en référence au groupe punk : The Clash. Combinée avec des intrumentations et des arrangements electro créés avec des machines et des synthétiseurs, l'electroclash emprunte directement les ingrédients du rock, du punk-rock et du glam-rock : utilisation des guitares, des percussions et des synthés vintage, des voix énervées, vociférantes, ou glaciales, désabusées, une énergie (relativement) destructrice, des paroles et une attitude sombre et provocante, torturées, et un second degré évident.
Lors de son explosion médiatique, son aspect futile et franchement kitch, ses accords simples, et ses voix scandées et monotones, et la multiplication de disques dans ce même style ont fait que l'electro-clash a même été un peu reniée par ses initiateurs. Eux qui avaient lancé cette façon de faire de manière très spontanée, quatre ou cinq ans auparavant.
Ce cocktail explosif fait en réalité la synthèse de ces dernières décennies. La seule façon de créer semble être de recycler le passé, sur un ton de dérision, et soit une furieuse envie de bouger, soit des ambiances menaçantes ou dépressives.
L'electroclash arrive donc à contre-courant en exhumant les vestiges du passé et en les associant très naturellement avec des sonorités récentes issues de la technologie.
Bien que beaucoup pensent que l'electro-clash n'est qu'une mode de plus à consommer rapidement, il y a fort à parier que l'electro-clash ne fait que commencer, même si elle change de nom, de tendances, et de ramifications entre temps. Tout simplement car faire de la musique uniquement avec des instruments acoustiques ou bien uniquement avec des instruments synthétiques ou virtuels, semble très limité, comparé aux possibilités qu'offre leur association.
Il est probable que grâce à la progression des équipements micro-informatiques, et le perfectionnement des machines et des logiciels, cette association acoustique/machines devienne si naturelle en studio ou sur scène, qu'elle ne soit plus nécessairement nommée.
C'est la presse internationale qui a fait de ce nom de manifestation un genre musical. Néanmoins, le peu de cohérence entre les différents artistes censés appartenir à ce genre laisse penser que l'electroclash est plus une étiquette journalistique et un coup marketing, qu'une réelle subdivision de la musique électronique. Rien ne se perd, rien ne se crée, l'électro-clash puise ses sources auprès des courants futuristes du début du siècle, des musiques asiatiques et africaines, de l'électroacoustique (Karlheinz Stockhausen ou Pierre Henry ). Viennent ensuite se greffer les autres influences italo Disco à la Giorgio Moroder définitivement orientés dancefloor
L'electroclash est très schématiquement la rencontre des sonorités techno, pop, disco, new wave, EBM et new beat issues des eighties. Il en ressort des productions majoritairement au format pop et disco-pop, martelée de techno-beat, destinées au dancefloor, mais avec des paroles moins hédonistes et une ambiance plus sombre par rapport à la house traditionnelle.
L'electroclash est toutefois principalement marqué par un esprit rock et punk, d'où l'association du mot Clash au mot electro, en référence au groupe punk : The Clash. Combinée avec des intrumentations et des arrangements electro créés avec des machines et des synthétiseurs, l'electroclash emprunte directement les ingrédients du rock, du punk-rock et du glam-rock : utilisation des guitares, des percussions et des synthés vintage, des voix énervées, vociférantes, ou glaciales, désabusées, une énergie (relativement) destructrice, des paroles et une attitude sombre et provocante, torturées, et un second degré évident.
Lors de son explosion médiatique, son aspect futile et franchement kitch, ses accords simples, et ses voix scandées et monotones, et la multiplication de disques dans ce même style ont fait que l'electro-clash a même été un peu reniée par ses initiateurs. Eux qui avaient lancé cette façon de faire de manière très spontanée, quatre ou cinq ans auparavant.
Ce cocktail explosif fait en réalité la synthèse de ces dernières décennies. La seule façon de créer semble être de recycler le passé, sur un ton de dérision, et soit une furieuse envie de bouger, soit des ambiances menaçantes ou dépressives.
L'electroclash arrive donc à contre-courant en exhumant les vestiges du passé et en les associant très naturellement avec des sonorités récentes issues de la technologie.
Bien que beaucoup pensent que l'electro-clash n'est qu'une mode de plus à consommer rapidement, il y a fort à parier que l'electro-clash ne fait que commencer, même si elle change de nom, de tendances, et de ramifications entre temps. Tout simplement car faire de la musique uniquement avec des instruments acoustiques ou bien uniquement avec des instruments synthétiques ou virtuels, semble très limité, comparé aux possibilités qu'offre leur association.
Il est probable que grâce à la progression des équipements micro-informatiques, et le perfectionnement des machines et des logiciels, cette association acoustique/machines devienne si naturelle en studio ou sur scène, qu'elle ne soit plus nécessairement nommée.
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