Connaissez-vous le nombre d’or, nombre sensé représenter les proportions parfaites, la beauté, et tous ce qui régulent notre monde : de l’architecture à la forme des pétales des fleurs ainsi que dans les proportions d’une œuvre d’art. Et bien ce nombre magique, code génétique de l’univers, sens suprême de la vie, est un canular de la même manière que la voyance à la Nostradamus. A partir de données vagues ont peut interpréter tout et n’importe quoi, et d’autant plus quand ça peut servir un propos !
Et quel est mon propos justement ? Hé bien celui d’un mec qui a lu un livre dont le format est aux proportions du nombre d’or ; justement intitulé Le Tricheur…
Ruppert et Mulot, les auteurs de ce livre, sont deux mecs de mauvaise fréquentation qui jurent, crachent par terre et aiment à bousculer les bonnes mœurs. Et puis en même temps s’ils peuvent remettre en cause les principes narratifs de la bande dessinée, en jurant, crachant par terre ça les fait bien marrer. Et puis si en plus on est là comme des cons, désabusés devant une remise en causes des dogmes avec un je-m’en-foutisme de bon aloi, ils profitent de ta stupeur pour te pisser sur les pompes ! En gros, se sont deux enfoirés de leurs mères !
Et le livre donc. Le Tricheur, est une enquête policière : un galeriste expose une collection de peintures. Chaque peinture représente une scène classique, remplis de symboles propres à chacune, mais ayant en commun deux protagonistes. Il s’avère très rapidement dans l’histoire, que ces deux protagonistes ont leur incarnation dans une ville d’aujourd’hui : deux petites frappes. Le récit est ainsi abordé par trois chemins différents : l’interrogatoire, La visite de la galerie et ses explications sur les tableaux, et les agissements des deux voyous que nous découvrons jouer les scènes des peintures dans la vraie vie. Un peu comme dans Usual Suspect, l’intrigue prend forme au fur et à mesure de la lecture.
Le récit est donc articulé entre ses trois phases. Plus précisément, les scènes d’interrogatoire, statiques et dialoguées, sont les retranscriptions des actions, muettes, des scènes de visite de la galerie et des agissements des deux voyous. Chaque scène est donc représentée deux fois : une fois en image, une fois en texte ; s’amusant de la définition de la bande dessinée. Le passage d’une scène à une autre se fait tout en douceur : lissant la rupture spatio-temporelle part une maîtrise ludique de l’ellipse (continuité du son, d’un geste, réponse à une question…).
Et quel est mon propos justement ? Hé bien celui d’un mec qui a lu un livre dont le format est aux proportions du nombre d’or ; justement intitulé Le Tricheur…
Ruppert et Mulot, les auteurs de ce livre, sont deux mecs de mauvaise fréquentation qui jurent, crachent par terre et aiment à bousculer les bonnes mœurs. Et puis en même temps s’ils peuvent remettre en cause les principes narratifs de la bande dessinée, en jurant, crachant par terre ça les fait bien marrer. Et puis si en plus on est là comme des cons, désabusés devant une remise en causes des dogmes avec un je-m’en-foutisme de bon aloi, ils profitent de ta stupeur pour te pisser sur les pompes ! En gros, se sont deux enfoirés de leurs mères !
Et le livre donc. Le Tricheur, est une enquête policière : un galeriste expose une collection de peintures. Chaque peinture représente une scène classique, remplis de symboles propres à chacune, mais ayant en commun deux protagonistes. Il s’avère très rapidement dans l’histoire, que ces deux protagonistes ont leur incarnation dans une ville d’aujourd’hui : deux petites frappes. Le récit est ainsi abordé par trois chemins différents : l’interrogatoire, La visite de la galerie et ses explications sur les tableaux, et les agissements des deux voyous que nous découvrons jouer les scènes des peintures dans la vraie vie. Un peu comme dans Usual Suspect, l’intrigue prend forme au fur et à mesure de la lecture.
Le récit est donc articulé entre ses trois phases. Plus précisément, les scènes d’interrogatoire, statiques et dialoguées, sont les retranscriptions des actions, muettes, des scènes de visite de la galerie et des agissements des deux voyous. Chaque scène est donc représentée deux fois : une fois en image, une fois en texte ; s’amusant de la définition de la bande dessinée. Le passage d’une scène à une autre se fait tout en douceur : lissant la rupture spatio-temporelle part une maîtrise ludique de l’ellipse (continuité du son, d’un geste, réponse à une question…).
L’histoire est servie par le dessin vif et haché de Ruppert et Mulot, basé sur une représentation assez minimaliste des personnages, n’empêchant pas un arrière-plan foisonnant. Les personnages sont plus iconiques (au sens de Mc Cloud) que réalistes. Avec quelques traits les attitudes, les gestes et les mouvements sont clairs, et notre imagination fait le reste, allant jusqu’à inventer les dialogues des parties muettes, avec des « Enculé on va te niquer », ou des « Qu'est que tu branles trouduc ! ». On est chez Ruppert et Mulot !
Je vous conseil aussi de jeter un coup d'œil sur leur site internet, Succursale.org, où vous pourrez retrouvez dans un combat de bras de fer, un bon nombre des auteurs de bandes dessinées qui comptent.
Je vous conseil aussi de jeter un coup d'œil sur leur site internet, Succursale.org, où vous pourrez retrouvez dans un combat de bras de fer, un bon nombre des auteurs de bandes dessinées qui comptent.
Ainsi que là, où vous retrouverez leur projet de maison close pour le festival d'Angoulème , où ils sont une nouvelle fois sélectionnés.
Le Tricheur de Ruppert et Mulot chez L'Association
à lire aussi:
Safari Monseigneur, Panier de Singe, Gogo Club, La Poubelle de La Place Vendôme, Sol Carrelus tous chez L'Association.
Le Tricheur de Ruppert et Mulot chez L'Association
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1 commentaire:
Ce livre a l'air passionnant. Edité à l'Association en plus (Rien qu'a son nom, j'ai acheté des b.d)!
Le nombre d'or ! Cette thématique, Darren Aronofski l'avait traité avec son excellent premier film, "Pie" !
Perso, en parlant de l'Asso', je suis en pleine lecture (j'ai déjà finit les 2 en réalité mais je recommence) de "Lock Groove Comix" vol I et II ! Chef d'oeuvre.
De même que Mattt Konture et "le petit livre rock" de H.Bourhis !!
A + et vive G.O.D !!!!!!!!!!!
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